Sans doute un des épisodes les plus sombres de la saga Zelda, Majora’s Mask n’a pas laissé les joueurs indifférents, que ce soit en raison de son scénario ou encore de son Gameplay. Le jeu s’est même offert plus récemment un remake de toute beauté sur Nintendo 3DS. Décortiquons tout cela !

Graphismes

Pour évaluer Majora’s Mask, il faut se replacer dans le contexte de l’époque : nous sommes en l’an 2000, la Nintendo 64 a été marquée par le chef d’œuvre Ocarina of Time sorti deux ans plus tôt et arrive désormais à sa fin de vie. Donc inévitablement, face à la concurrence qui lance la nouvelle génération de consoles, Majora’s Mask a un goût de réchauffé : graphismes identiques (ou du moins très similaires) à Ocarina of Time, réutilisation de la majorité des personnages et de l’inventaire du premier opus… Mais néanmoins, il est incontestable que le jeu reste un des plus beaux que la Nintendo 64 nous ait offert : des cinématiques beaucoup plus soignées que l’épisode précédent, des paysages inédits et à couper le souffle, depuis les forêts sauvages jusqu’aux pics enneigés… Notre coup de cœur va tout droit pour l’immense plage avec son océan qui s’étend jusqu’à l’horizon !

Le jeu a également permis d’introduire une flopée de personnages charismatiques, dont certains, tels que Tingle, sont devenus des protagonistes récurrents de la saga Zelda.

Enfin, notons que le jeu s’est offert une toute nouvelle peau avec sa réédition 3DS. La refonte graphique donne beaucoup plus de dynamisme au jeu, et on se plaît à contempler le détail des paysages, des personnages, ou encore les nombreux effets de lumière, le tout dans l’environnement 3D proposé par la console portable. Un petit bijou !

Musiques

Majora’s Mask fait partie de ces Zelda qui nous gâtent avec une bande son originale dont on ne se lasse pas. La grande majorité des thèmes sont des orchestrations inédites, et se sont faits une place parmi les inoubliables mélodies que la saga nous ait offert : de Bourg Clocher, au palais Mojo, en passant par la plaine de Termina jusqu’au temple de la forteresse de pierre, pour ne citer que ceux-là.

Il est important de souligner que les thèmes musicaux sont très différents de ceux que nous avons pu rencontrer jusque-là, et en particulier d’Ocarina of Time. Les choix d’instrumentations confèrent une ambiance très particulière à ce jeu, et retranscrivent à la perfection cette ambiance cauchemardesque, psychédélique et apocalyptique très spécifique à Majora’s Mask.

Les effets sonores sont par ailleurs très réussis, et nous donnerons une mention particulière aux nombreuses formes que pourra prendre votre ocarina au cours de la partie (cuivres, percussions, guitare…) et qui plaira sans doute aux plus mélomanes d’entre nous !

Scénario

Le jeu démarre directement après la fin d’Ocarina of time. On retrouve notre cher Link épuisé de ses aventures, qui quitte le royaume d’Hyrule avec Epona, sa jeune monture, à la recherche d’une amie perdue. Rapidement, Link fait la rencontre de Skull Kid, un étrange personnage de la forêt qui a dérobé un masque maudit, et voilà que notre héros se retrouve propulsé dans un monde parallèle à Hyrule, celui de Termina, dans lequel la lune menace de s’écraser sur la Terre !

Nous arrivons ici au premier point de rupture entre les fans de la saga. Majora’s Mask se distingue de tous les autres épisodes par son scénario original, très loin des aventures auprès de la famille royale d’Hyrule, et dont l’ambiance est extrêmement sombre. Le terme de « cauchemar » prend tout son sens non seulement à cause de l’ambiance permanente de fin du monde qui se dégage de ce jeu, mais aussi du fait que Link va devoir rester coincé dans un cycle de 3 jours qu’il va revivre sans cesse, jusqu’à la fin du jeu. Flippant, non ?

Gameplay

Le jeu démarre directement après la fin d’Ocarina of time. On retrouve notre cher Link épuisé de ses aventures, qui quitte le royaume d’Hyrule avec Epona, sa jeune monture, à la recherche d’une amie perdue. Rapidement, Link fait la rencontre de Skull Kid, un étrange personnage de la forêt qui a dérobé un masque maudit, et voilà que notre héros se retrouve propulsé dans un monde parallèle à Hyrule, celui de Termina, dans lequel la lune menace de s’écraser sur la Terre !

Nous arrivons ici au premier point de rupture entre les fans de la saga. Majora’s Mask se distingue de tous les autres épisodes par son scénario original, très loin des aventures auprès de la famille royale d’Hyrule, et dont l’ambiance est extrêmement sombre. Le terme de « cauchemar » prend tout son sens non seulement à cause de l’ambiance permanente de fin du monde qui se dégage de ce jeu, mais aussi du fait que Link va devoir rester coincé dans un cycle de 3 jours qu’il va revivre sans cesse, jusqu’à la fin du jeu. Flippant, non ?

Conclusion

Majora’s Mask est certainement l’un des épisodes les plus sombres de la saga Zelda. C’est aussi un épisode qui partage les joueurs en raison de son Gameplay très particulier. Sans nécessairement rivaliser avec les autres opus de la saga, nous notons quand même que le jeu propose un challenge très intéressant, et qu’il vaut le coup d’être exploré à 100% !

17/20

Notes

Globale

18/20
Rédaction

-
Membres

18/20
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